LA COMMISSION DE L’OCEAN INDIEN (COI) ET LA GESTION DES CATASTROPHES

(1ère Partie)

(Ce document  était soumis au Secretariat COI le 29 Aôut 2014) 

 

         

Le Secrétaire Général de la Commission de L’Océan Indien (COI), monsieur Jean Claude de L’Estrac, fait le sourd d’oreille à ma requête, tout comme le Représentant de PNUD et également comme le Ministère de L’Environnement et les Décideurs-Politiques de Maurice, entre autres. Ma demande est de rassembler les représentants des services météorologiques de chacun des membres de la COI, les chercheurs, les scientifiques et les autres pour que je puisse partager mes informations, observations et recherches concernant les systèmes atmosphériques qui prévalent dans la région de l’hémisphère sud de l’Océan Indien.  

La Commission de L’Océan Indien (COI), une organisation intergouvernementale, était formée en 1982 à Maurice.  L’Accord de Victoria aux Seychelles donna sa naissance comme une institution en 1984 réunissant L’Union des Comores, La Réunion (France), Madagascar, Maurice et Seychelles.

 

La COI a deux missions spécifiques :

  1. elle est le vecteur privilégié de construction et de développement solidaire de l’espace indianocéanique au sein duquel les déplacements et connexions physiques et immatérielles doivent pouvoir se réaliser de manière efficace ;
  2. elle sert ensuite de cadre à ses Etats membres pour mener des actions collectives extérieures d’intégration et de coopération avec la région Afrique orientale et australe, le continent africain (UA), le Sud (collaboration Sud-Sud) et le reste du monde, ainsi qu’avec les institutions multilatérales et les différents bailleurs… COI.

 

Les organisations régionaux comme COMESA, SADC, Union Africaine, ONU, OMC, etc. constituent donc d’autres plateformes d’intégration et de coopération ‘d’accroître l’impact de ses interventions, en mettant l’accent sur la réalisation d’initiatives qui produisent des résultats plus concrets et plus visibles au bénéfice des populations’.

 

 

La démarche auprès de la COI

 

Le but de ma démarche auprès de la COI est de partager et d’attirer l’attention des institutions, des autorités, des chercheurs et des scientifiques de la région de l’Océan Indien comment et pourquoi on subit des sècheresses, des cyclones, des pluies diluviennes, des inondations, des anticyclones- qui génèrent des vagues dangereuses autour le littoral des iles Mascareignes surtout, et d’autres catastrophes associées au climat de l’hémisphère Sud de L’Océan Indien. Ces Calamités Naturelles sont déjà dans les programmes de gestion des services météorologiques des pays membres. Mais, il y a beaucoup de manquements dans presque tous les services de ces îles, tant dans les outils, les prédictions, les informations, les recherches que les ressources humaines, etc. De plus, il y a aussi des lacunes en ce qui concerne l’interaction et de coopération entre les pays membres, malgré les missions déjà définies par la COI.

      

La liste des manquements, entre autres, dans la gestion des Catastrophes Naturelles sur le sol de  Maurice, que j’ai soumise à African Ministerial Conference on Meteorology/World Meteorological Organisation (AMCOMET/WMO), va comme suit:

 

  1. Mal/sous-utilisation des images satellitaires et de radar;
  2. Alerte inefficiente dans le sens de ‘Early Warning Systems’ ;
  3. La bureaucratie-arrogante et non-dynamique ;
  4. L’absence de system de communication/ de dissémination- téléphone (portable/fixe), email, etc.
  5. Non-accès/accès minime à l’information ;
  6. Non-opération de coopération/coordination du réseau intra régional et international ;
  7. Le rôle indéfini du Disaster Management Centre;
  8. Absence de recherche, de bilan et de risque avant/après les catastrophes ;
  9. Media-radio privée/nationale/ télévision/journalisme somnolent et manque de professionnalisme ;
  10. Inexistence/manque des matières d’éducation pour les jeunes (Engaging Youth) d’après le thème 2014 de L’Organisation Mondiale de la Météorologie (WMO), entre autres.  

 

Toutes ces failles susmentionnées prouvent qu’il y a Violation des Conventions et des Protocoles Internationales adhérés par le gouvernement de La République de Maurice. De plus, les autres membres de la COI paraissent être dans la même situation.

 

 

Documents, Conventions et Protocoles Internationales

 

Le Hyogo Framework for Action (HFA) 2005-2015 est sans doute un des documents les plus utiles pour considérer  comme référence en ce qui concerne la gestion des catastrophes naturelles. C’est bien que la COI l’utilise comme tremplin pour définir ses ‘axes stratégiques’ et d’en adopter un programme d’activités pour le bien-être des populations des pays membres. Mais, il y a des autres comme Les Rapports de IPCC, Le Yokohama Strategy for a Safer World 1994, Le Millennium Development Goal (MDG) 2015, Article 6 de Doha Convention 2012 (le plus récent) etc., qui constituent des véritables guides pour lancer des mécanismes dans la gestion des Catastrophes et de développement durable. Mais, il est très malheureux de noter que les Décideurs-Politiques, tant ceux du Gouvernement que ceux de L’Opposition, inclus les autres acteurs, ignorent ces documents précieux. Dans le ‘Assessment Report’ sur le ‘Flash Flood de 30 Mars 2013’, que j’ai soumis au Directeur de la Poursuite Publique (DPP) de Maurice, qui a institué une Enquête Judiciaire, j’ai mentionné que ‘The Policy Makers of the Republic of Mauritius are IMMATURE, IRRESPONSIBLE and ILLITERATE in Disaster Management’.

 

 

Les Catastrophes Naturelles dans l’Hémisphère Sud de l’Océan Indien qui nous guettent

 

Comme toute chose a un certain commencement, la gestion des crises commence par une connaissance des catastrophes-naturelles et celles générées par l’homme. Etant donné que les calamités naturelles prolifèrent en nombre et en intensité dans presque tous les coins de la Planète Bleue, la liste des risques s’étend en aléatoire et d’une façon très diverse. Selon mes observations, études et recherches sur cette partie de l’Océan Indien, les catastrophes Naturelles qui nous guettent sont comme suites:

 

  1. sècheresse provoquant des vagues de chaleur et résultant en l’insuffisance alimentaire, épidémies, maladies, etc.;
  2. orages, foudres, tempêtes électriques, dépressions, cyclones, pluies torrentielles, inondations- déclenchant d’autres calamités comme glissement de terrain et des coulées de boues ; la destruction des cultures agricoles, des habitations, des bâtiments publiques et privés, des infrastructures routiers et publiques, des réseaux téléphoniques, électrique et de la fourniture de l’eau ; la prolifération des maladies comme la malaria, la diarrhée, la dengue, la méningite et le chikungunia, etc. qui surgissent presqu’automatiquement après les évènements climatiques selon l’OMS;
  3. une recrudescence des nouveaux phénomènes climatologiques tels que Tornades, Vortex, Microclimats, Anticyclones-plus froids et plus intenses générant des vagues dangereuses et changeant l’écosystème marin et la culture de la pêche, etc.;  
  4. la grêle, la neige et le froid extrême sont à considérer sérieusement;
  5. Tsunamis et Activités Sismiques terrestre et maritime résultant en perte de vie humaine et en destruction des vaisseaux, des hôtels, des habitations, de l’écosystème, etc. ;
  6. L’acidification de la mer et la montée du niveau de la mer à partir du Pôle Sud provoquant la salinité des nappes souterraines et submergeant les infrastructures publiques et privées, etc.;
  7. émission des cendres volcaniques et des pluies acides provenant de La Fournaise de La Réunion, de Kartala de Comores, de L’Asie du Sud, entre autres;
  8. accélération d’émission de dioxyde de carbone et d’autres gaz toxiques affectant la sante et la couche Ozone, etc.;
  9. les bombardements par des météorites, objets et débris provenant de l’espace et
  10. la recrudescence des Rayons Ultra-Violets destructifs pour la santé humaine et pour la nature-incendies dans les champs de canne, etc.           

 

En tenant compte les calamités provoquées par l’homme et celles générées par la Nature, les points communs sont: les risques des pertes des vies humaines et des richesses économiques et l’ébranlement sociale aussi. Selon AMCOMET/WMO, de 1980 à 2010 un nombre de 9,600 catastrophes ont pris la vie de 2.5 millions de personnes et en causant des pertes économiques de US$ 1.3 milliards. C’est en prenant conscience de toutes ces catastrophes que l’homme pourra mobiliser les ressources appropriées afin de pouvoir diminuer les impacts et sauver des vies humaines et les dégâts qui s’ensuivent. C’est dans cette direction que la population doit s’adapter et pourra construire une société résiliente. Malheureusement, les Décideurs-Politiques, les autorités, ‘le fantôme’ qu’est le ‘Disaster Management Centre’ (tantôt dirigé par le secrétaire du cabinet tantôt par un commandant de l’armée), le Ministère de L’Environnement, le Ministère de L’Education, et les autres tentent d’atteler le bœuf derrière la charrue; exemple, ils ont tendance de s’équiper des extincteurs dans les cas d’inondations. On ne peut pas contrôler les forces de la Nature. Mais on peut atténuer leurs impacts. Afin de prendre le taureau par les cornes, tout commence par l’éducation des différentes catastrophes, ensuite viennent les risques et ses gestions, les actions d’atténuation, d’adaptation, de réponse, de la résilience et de la réhabilitation.

 

 

Les Emissions de gaz dans le bassin de l’Indianocéanie et à l’ile Maurice

 

Dans les défis environnementaux que vous évoqués, Monsieur Le Secrétaire Général, en disant que ‘La vulnérabilité des îles de la COI… peut également être imputée à des motifs socioéconomiques tels que, dans certaines îles au moins, la concentration de la production économique, de la population et des infrastructures sur le littoral, une économie peu diversifiée, une urbanisation rapide et peu planifiée, des routes saturées, une circulation routière éprouvante et provoquant une consommation déraisonnable d’hydrocarbures, avec une empreinte écologique élevée’.  C’est totalement vrai en ce qui concerne tous les cinq membres de la COI.

 

Par contre, je ne suis pas d’accord à ce que déclare le militant écologiste Monsieur Nicolas Hulot: ‘Les îles sont victimes sans être responsables’. Ce dire paraît contradictoire dans le contexte du mandat de la COI. Posez-vous la question: pourquoi le Canal Mozambique a toujours une température chaude surtout en été? Ce Canal 1,600 km de long, 482 à 950 km de large et environ 3,292 mètres en profondeur a une atmosphère spécifique.

 

 

La Manche de Mozambique pris naissance durant Ere de Crétacés 144-65 millions d’années avant, lorsque La Terre de Madagascar se séparât du continent de l’Afrique. Les îles de L’Union de Comores-Anjouan, Grande Comores et Mohéli, La Mayotte et Les Seychelles, un peu plus loin, se trouvent dans le nord de Canal Mozambique. Ce Canal fut la porte d’entrée pour Vasco Da Gama en 1498 et les autres Conquistadores pour parvenir à construire leur Empire dans L’Asie. Le trafic maritime le long de Canal Mozambique est sûrement très intense ces temps-ci. 

 

A ce jour, le Canal subit l’impact des pollutions provenant des érosions des blocs terrestres Malgaches et Mozambicains. Ces pollutions, sont causées par la déforestation (malgré une faune et flore riche), par les incendies, et par les rivières et ruisseaux qui déversent les pesticides, herbicides, les fertilisants, etc., utilisées dans les activités agricoles. Les ressources marines sont donc très menacées.

 

Les émissions des gaz carboniques et les autres, causées par les activités économiques autour de ces îles et aussi de Sahara du Sud, contribuent considérablement au réchauffement de l’atmosphère du Canal Mozambique. Les incendies initiés par l’homme, en brulant la biomasse- végétations vivantes ou mortes, représentent 90% de feu qui brûle globalement parlant. Le continent de l’Afrique est le centre de ce phénomène de la Planète Bleue. Mozambique et Madagascar paraissent en tête dans la région de l’Afrique Austral, la zone Subsaharienne étant la plus horrible. Voir les images obtenues par les Satellites de NASA/NOAA.

 

De plus, les gaz toxiques émis par les Volcans de Kartala de Comores et de La Fournaise de Réunion augmentent ce réchauffement. Les vas-et-viens des navires de commerce et du tourisme augmentent la pollution de la mer et de l’atmosphère de la région de la COI. 

 

 

Conditions Naturelles de l’ile Maurice

 

Ile Maurice, était formée sur le plateau des Mascareignes par des épisodes de volcanisme depuis 10 millions d’années de cela. La topographie actuelle est très variée avec un lagon sablonné assez large dans certaine région et des montagnes qui sont les restes du caldera. Piton de la Petite Rivière Noire, la plus haute montagne atteint jusqu’à 828 mètres. Le Plateau Central est la zone la plus humide où la température baisse jusqu’au 130-160 Celsius en hiver.   

Maurice et Rodrigues ont, horriblement, que seulement environ 2% de forêt naturelle, inclus les mangroves. L’érosion du sol, des collines, des montagnes, des rivières, des marécages et des  plages sont donc inévitable. En plus, les émissions de carbone, de méthane et des autres s’accélèrent dans ces conditions.

 

Les Mauriciens figurent parmi les plus grands fumeurs de cigarette au monde: plus d’un milliard par an. Des milliards de pétards et de feux d’artifices s’explosent durant les fêtes religieuses et de fin d’année. La culture d’élevages des animaux, de riz et de canne à sucre, et l’épierrage des terrains émettent le gaz Méthane (CH4) qui est plutôt explosif et plus destructrice que le Dioxyde de Carbone CO2. Selon la FAO, le Carbone émis par l’agriculture, le déboisement et l’usage de la terre, a augmenté de 4.7 milliards tonnes en 2001 à 5.3 milliards tonnes en 2011 (14%). Avec un life style ascendant, l’utilisation de gaz Chlorofluorocarbone (CFC) pour les besoins de réfrigération et de ventilation dans les maisons, bureaux, hôtels, voitures et autres augmente tous les jours.

Les déchets domestiques et publics et les centres d’enfouissements émettent principalement la Méthane (CH4),  tout en réchauffant l’atmosphère locale.

 

Il y a plus de 400,000 véhicules: 2 à 24+ roues, qui émettent le dioxyde/monoxyde de carbone principalement, presque tous les jours. La rade de Port Louis qui est un hub pour les vaisseaux maritimes, reçoit une centaine de ces bâtiments flottants, petits et grands. Il parait qu’il y a une bonne cinquantaine de bateaux qui jettent l’ancre, en permanence dans le port. D’un côté, ils déversent leurs eaux de ballaste et eaux usées et de l’autre côté ils crachent le carbone tous les jours. Finalement, tout ceci contribue à la pollution et le réchauffement de l’atmosphère.

 

Un hôpital est un lieu où une personne se fait guérir en cas de maladie. L’incinérateur de l’Hôpital Jeetoo de Port Louis, qui se trouve dans une région hautement résidentielle et commerciale, émet régulièrement une épaisse fumée noire et toxique. De plus, il est situé à côté du ‘Chess Clinic’ et du laboratoire médical Sir Edgard Laurent. La pollution des résidences, des bâtiments et des rues est inévitable, à part l’impact désastreux sur la santé humaine.

 

Est-ce la bonne gouvernance de cet Etat Providence? Est-ce un développement durable? Est-ce un exemple d’une île moderne? Est-ce une culture de la résilience contre les catastrophes? 

 

D’après le WMO Green House Gas Bulletin 2009, le réchauffement de la Planète Bleue est causé 63.5% par CO2, 18.1% par Méthane CH4, 6.24% par Oxyde de Nitrogène N2O et les 12% restant par CFC, HFC et HCFC.

D’après une autre école de pensée, le World Organisation for Scientific Coopération (WOSCO) UK, dont je suis un membre, le réchauffement de la Planète Bleue est dû aux émissions des gaz-CO2, SO2, H2S, H2, CO, HCL, HF,  He, etc., qui s’échappent des activités sismiques que ce soit terrestres ou océaniques. Il y a 598 volcans actifs dans le monde, dont 82 en Afrique, 236 en Asie inclus 52 en Indonésie qui se trouvent presque tous dans la périphérie de l’Océan Indien. Il y a aussi plus de 30,000 vents et dépressions sous les océans qui émettent ces gaz. Les Plaques Tectoniques de l’Océan Indien sont: L’Afrique, L’Antarctique et L’Australo-Indien. Ce dernier parait se diviser en deux selon the Centre Sismologique Euro-Méditerranéen (CSEM). La Plaque Somalienne aussi se déchire de l’Afrique. Donc, l’Océan Indien est à la merci de ces 5 fissures du manteau terrestre situé au fond de la mer. Les frontières entre ces 5 Plaques Tectoniques dégagent aussi ces gaz lorsque ceux-ci sont en mouvement et elles contribuent, tous, au réchauffement de la Planète.

 

De plus, le Kartala situé aux Comores est le plus grand cratère de l’Océan Indien et a été en activité 25 fois dans le 20 éme siècle, le 19 Avril 2005 étant la dernière fois. Le Piton de La Fournaise à la Réunion est actif au moins à 154 reprises depuis 1640. Madagascar a 5 systèmes volcaniques dont Ankaratra qui est actif/en sommeil. L’île Maurice a 25 volcans et dépressions qui sont en sommeil pour l’instant.  

 

D’après le renseignement le plus récent annoncé par le NASA, le Carbone Tétrachlorure (CC14) utilisé dans les activités de blanchissage industriel et dans les extincteurs- dont l’usage était déjà règlementé sous le Montréal Protocol 1987, est revenu pour contribuer la destruction de la couche d’Ozone (O3) sur l’Antarctique.

 

En conclusion, les îles et les îlois de l’Océan Indien sont donc coupables et responsables pour le Changement Climatique, au moins dans cette région.

 

 

Cyclones, Pluies Torrentielles et Inondations vécus a Maurice

 

Selon votre projet de la COI -L’Adaptation au Changement Climatique qui est vieux d’une quinzaine d’année et financé par FFEM, ‘le programme a permis de mieux comprendre les tendances climatiques de la zone, sujette à l’imprévisibilité de l’océan Indien et aux nombreux phénomènes climatiques qu’il génère’…IVe Sommet, 26 Juillet 2014 Moroni.

 

 

Ce que je comprends c’est que :

  • les participants ont compris les tendances climatiques et ont ainsi amélioré leur capacité en l’adaptation envisagée et
  • que les tendances climatiques sont imprévisibles dans l’Océan Indien.
  •  

Mais Monsieur le Secrétaire General, je vois que les organisateurs et les participants n’ont pas ‘compris les tendances climatiques de la zone’. De plus, je dis que les tendances climatiques de l’Océan Indien sont prévisibles, je dirai plutôt très prévisibles à travers les Imageries Satellitaires et de Radars et même à l’œil nu.

 

L’île Maurice a vécu plusieurs Conditions Climatiques Extrêmes de 2008 à 2014. L’Inondation Meurtrière du 26 Mars 2008 (coutant la vie de 4 Mauriciens) était très prévisible, comme j’avais expliqué au Fact Finding Committee (FFC) présidé par Juge Domah, Mon. Vagjee-ancien Directeur de Météo-Vacoas et Mon. Rosalie-ancien Chairman du Disaster Management Committee, étant les assesseurs. Malheureusement, ils ont omit complètement mes Prédictions Climatiques pour les années suivantes de L’Océan Indien.

 

La Pluie Torrentielle du 13 Février 2013 était aussi très prévisible. J’avais déjà donné l’alerte au Directeur de Mauritius Meteorological Services (MMS) de Vacoas, 10 jours en avance. Ni l’alerte a été considérée non plus les ‘GAMINS’ de Vacoas ont consulté Météo-Réunion pour vérifier et discuter les bandes nuageuses qui dirigeaient dans la direction de Maurice 24 heures avant.  Est-ce la coopération régionale d’après la Mission de la COI? Voir image de Radar Réunion. Météo Vacoas avait émis l’Avertissement de Pluie Torrentielle très tard, lorsqu’une bonne parti des étudiants était déjà à l’école et lorsque tous les employés publics et privés étaient déjà en leur poste ou lieu de travail.

 

J’étais dans le bureau du Lord Maire de Port Louis, Monsieur Aslam Hossenaly  le Jeudi 07 Février 2013 pour qu’il donne son aval sur la Conférence que j’avais suggérée afin d’informer ses employés et aussi sur l’Alerte de Pluie Torrentielle que j’avais déjà Prédite et déjà avertie au MMS. Le L/Maire avait tout décliné, catastrophiquement.

Cette situation lamentable avait aussi eu lieu un an avant, c’est-à-dire 23-26 Mars 2012, lorsque l’ile Maurice était sous impact des pluies diluviennes atteignant 164 mm  à Nouvelle Découverte et 140 mm à la Providence, entre autres. Des écoliers étaient pris au piège dans les routes inondées. Le Ministre de l’Education, Hon. Bunwaree était impuissant également, malgré mon alerte habituelle.

 

Le lendemain, 14 Février 2013, j’avais soumis une correspondance au Premier Ministre Ramgoolam, dans laquelle j’avais évoqué la défaillance du ‘Early Warning Systems’ (EWS) à Maurice. Je lui avais aussi lancé un challenge sur ma connaissance sur les systèmes atmosphériques qui prévalent dans notre région. Il a préféré faire des commentaires arrogants sur mon sujet, au lieu de communiquer avec moi pour l’élucider.

 

Le Flash Flood de 30 Mars 2013, également très prévisible, est un modèle de ‘MEGA-DISASTER pour Maurice. Dans ce cas aussi, j’avais alerté Météo-Vacoas (MMS) le 20 Mars 2013 (10 jours en avance). Mais ces ‘GAMINS’ et ‘AMATEURS’ n’avaient pas compris le ‘RAINFALL PATTERN que j’avais expliqué dans mon courriel adressé au Monsieur le Directeur du MMS. Celui-ci a préféré critiquer, l’alerte que je lui ai donnée, dans sa déclaration à une Radio le Vendredi 22 Mars 2013, la veille de la commémoration, d’après le WMO, du 23 Mars comme la ‘Journée International de la Météorologie’.  De plus, il n’a jamais réagi après que je lui ai donné une dizaine de courriels dans lesquels je donnais des indications/explications sur les cyclones et les pluies qui s’approchaient de Maurice et malgré ma rencontre avec lui le 17 Octobre 2012 au moment de laquelle je lui expliquais ma façon d’interpréter les Imageries Satellitaires. D’ailleurs, la NASA m’avait déjà informé à propos le ‘Marine Stratocumulus Clouds’ qui se dirigeaient le 11 Mars 2013, a une basse altitude de moins de 1 kilomètre du Nord-Ouest au Sud-Est dans l’Océan Indien. C’étaient bien ces mêmes nuages qui ont causé l’Inondation Meurtrière de 30 Mars 2013. Montaigne des Signaux n’étant que de 323 mètres, Le Pouce-811 mètres et Pieter Both 820 mètres sont toutes moins d’un kilomètre en hauteur et sont toute sur la trajectoire de ces ‘Marine Stratocumulus Clouds’.

 

Il faut aussi noter que j’ai donné la sonnette d’alarme, répétitivement depuis 2007, aux directeurs précédents de Météo-Vacoas pour déclencher une campagne de ‘Awareness, Preparedness and Mitigation auprès de la population. Ils n’ont jamais répondu ou réalisé ce projet tant attendu.  

 

Tout ceci constitue une Violation  des Protocoles et des Conventions Internationales. Cette erreur professionnelle monumentale a couté la vie à 11 personnes, tous des gens pauvres/modestes, sûrement sans une Rolls Royce, Mercedes, Jaguar ou BMW ou château pied dans l’eau. L’impact de cette Condition Climatique Extrême a aussi causé, comme on sait déjà, la destruction/les dégâts des habitations et effets domestiques, commerciales et industriels, de quelques 300 véhicules endommagés ou détruits, ainsi que la perte des cultures agricoles, entre autres.

 

 

Les Campagnes de Sensibilisations auprès des Décideurs-Politiques

 

J’étais dans le bureau du Speaker de l’Assemblée Nationale, Hon. Peeroo, ce même Vendredi 22 Mars 2013 vers 12 heures 30. J’avais soumis un document relatant les blocages que j’ai rencontrés durant mes campagnes de sensibilisation. Je lui proposais aussi de rassembler les membres de l’Assemblée Nationale dans le Vagjee Hall pour que je puisse présenter ma conférence habituelle et l’alerte que je venais de donner à Météo-Vacoas concernant l’Inondation que j’avais prédite et qui s’approchait graduellement. J’avais aussi évoqué auprès de Hon. Peeroo qu’il n’était pas nécessaire d’avoir recours aux étrangers, comme c’est la culture des politiciens de Maurice, pour comprendre mes explications scientifiques sur les systèmes atmosphériques de cette partie de l’Océan Indien. Je faisais aussi allusion aux manquements, ‘errors and omissions’ dans notre Early Warning Systems, tout en réitérant:

 ‘Therefore Sir, a brake should be applied immediately because the system is cruising towards the ditch’.

 

Catastrophiquement, le Speaker est resté TOTALLEMENT MUET et tout le monde a témoigné la perte de 11 vies à Port Louis le 30 Mars 2013.

 

Le lendemain de l’Inondation Meurtrière du 30 Mars, j’avais envoyé au Premier Ministre Ramgoolam, le même courriel du 20 Mars que j’avais envoyé au Directeur de Météo-Vacoas. Au lieu de me prêter une oreille, Hon. Ramgoolam a préféré avoir recours, aux Experts Singapouriens, en dépensant des fonds des contribuables inutilement. D’ailleurs, le Premier Ministre Ramgoolam n’a jamais répondu les deux douzaines de documents, lettres, emails et appels téléphoniques que je lui ai donnés pendant plusieurs années. Il a même critiqué mon challenge aux journalistes. Lorsque j’ai essayé de contacter ces ‘Experts’, j’ai été informé, le 12 Avril 2013, à travers le Ministère de l’Environnement, que ces derniers étaient déjà partis. Mon but était de leur partager ma connaissance sur les systèmes atmosphériques de la région et ma version de la Pluie Torrentielle de 13 Février 2013 et du Flash Flood de 30 Mars 2013, que j’avais déjà alertées au préalable.  Voir les images.

 

 

Monsieur de L’Estrac, peut-être vous avez ce rapport des Singapouriens qui est tant attendu par les Mauriciens. Veuillez nous élucider s’il vous plait !

 

 

La série noire a continué en 2014. Le Ministre de l’Education avait mis les écoliers en péril le Vendredi 21 Mars 2014 malgré le Bulletin d’Alerte émis par Météo-Vacoas un jour avant. De plus Hon. Bunwaree, le Ministre de l’Education, n’a jamais donné un feu vert dans ma campagne de ‘Awareness, Preparedness and Mitigation of Natural Calamities in the Indian Océan’, malgré mes quatre courriels de 22-26 Février 2013.        

 

 

    Le Cyclone IMELDA et l’Inondation

 

Apres l’épisode malheureux du 30 Mars 2013, le Cyclone IMELDA était baptisé par Météo-Vacoas le 8 Avril 2013. Tout le monde: les Décideurs-Politiques, inclus Météo-Vacoas, les experts étrangers, la BBC et les autres centres météorologiques prévoyaient que la série d’inondation allait continuer. Alors que tout ce monde était en panique, je gardais le calme car je comprenais tout.  Lorsque le Directeur de MMS déclarait, à la MBC- la télévision nationale, que ‘le Cyclone IMELDA passerait près de l’ile Rodrigues tard dans la soirée’, je précisais à mes correspondants de MBC Rodrigues et les autres, que le Cyclone IMELDA passerait près de Rodrigues vers 5 heures de l’après-midi le 15 Avril. Mon. Beebeejan de Vacoas confirmât ma précision sur la question. D’ailleurs, ma Trajectoire Prévue était la plus précise que celle des autres.

 

Les points saillants du passage d’IMELDA étaient que tout le monde- les politiciens, le fantôme Disaster Management Centre et sa conseillère, les météorologues, les scientifiques, les chercheurs et la population ne comprenait pas que:

  • l’Inondation de 30 Mars 2013 était associée au MJO qui apporte beaucoup plus des pluies diluviennes que des cyclones et
  • le Cyclone IMELDA était associé au ZCIT qui apporte plus des cyclones en été.

 

La Saison Cyclonique de 2013-2014.

 

Les Cyclones Phénoménales ont aussi embrassé l’Ile Maurice pendant la Saison 2013-2014. L’Hémisphère Sud de l’Océan Indien a reçu la visite d’au moins 10 Cyclones, dont 6 sont des Phénomènes Très Intenses:

 

  1. BRUCE (16-25 Décembre 2013)-Phénomène échappé de Cocos Island, mais non-considéré par Météo-Vacoas malgré sa trajectoire proche de Rodrigues;
  2. BEJISA (29 Décembre 2013-02 Janvier 2014)-Phénomène de type Tornade;
  3. EDILSON (05-06 Février 2014)-Phénomène de type Vortex;
  4. FOBANE (07-16 Février 2014)-Phénomène de type Hybride ou Extratropical;
  5. GUITO (19-23 Février 2014)-Phénomène de type Hybride ou Extratropical;
  6. HELENE (28 Mars-02 Avril 2014)-Phénomène de type ‘Very Heavy Rainmaker’ selon NASA et un des Cyclones les Plus Intenses dans le Canal Mozambique, avec une base pression allant jusqu’à 925 hectopascals et de 279 mm de pluie en 48 heures à Mayotte, d’après Météo-France.  

 

Les autres sont: AMARA (16- Décembre 2013)-Cyclone Tropical Intense, COLIN (10-14 Janvier 2014), DELIWE (16-17 Janvier 2014), IVANOE (05-07 Avril 2014).

 

Les faits intéressants sont comme suit:

 

  • j’ai pu Prédire tous ces cyclones avant NASA, NOAA, Météo-France et Météo-Vacoas-qui tarde toujours à annoncer leur formation ou de les baptiser ;
  • J’ai pu Prédire que le Cyclone AMARA passerait près de Pointe Cotton dans le Nord-Est de Rodrigues, alors que Météo-Vacoas prévoyait une Trajectoire très loin du Nord-Ouest et je faisais aussi mieux que celle de Météo-France;
  • J’étais le seul à Prédire que le Cyclone BEJISA serait une Tornade et j’avais suivi le mouvement complet de ce Phénomène en directe à partir de la Radio Première de Réunion- l’île Sœur;
  • C’est vrai que le Directeur de Vacoas avait expliqué à travers la télévision le Mardi 04 Février 2014, qu’un Phénomène appelé  ‘Vortex’ se développait  dans la région nord des îles Mascareignes. Le Cyclone EDILSON était baptisé mais les explications n’étaient pas claires et pas comprises. Lisez les articles sur BRUCE, COLIN, DELIWE, FOBANE, GUITO, HELENE, IVANOE au http://www.kanhye.com.

 

Posez-vous la question Monsieur le Secrétaire Général, comment est-ce-que je peux faire tout ceci avec des ressources limitées?

 

 

Les Cyclones Intenses à Maurice

 

Les Cyclones intenses qui ont visité le territoire de Maurice dans le période pré-et-poste indépendance sont comme suit:

Carol 25-29 Février 1960- rafales 256 kph;  Jenny 27-28 Février 1962- rafales 235 kph;

Gervaise 5-7 Février 1975- rafales 280 kph; Claudette 21-23 Décembre 1979- rafales 221 kph;

Hollanda  9-11 Février 1994- rafales 216 kph et Dina 20-22 Janvier 2002- rafales 228 kph.

 

Les autres Calamités de 2008 à 2013 comme susmentionnées nous interpellent profondément.

 

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